Fermer

La GRI et l'IFRS s'unissent pour simplifier le reporting des entreprises

Accueil > Insights > Actualités > La GRI et l’IFRS s’unissent pour simplifier le reporting des entreprises
Eco-conscious office building with greenery for lower carbon footprint.
Actualités
juillet 4, 2024

L’IFRS Foundation et la GRI renforcent leur collaboration pour un reporting durable harmonisé

L’International Financial Reporting Standards (IFRS) Foundation et la Global Reporting Initiative (GRI) ont annoncé un renforcement de leur collaboration visant à fournir un système de reporting transparent et complet sur le développement durable. Cette décision fait suite au protocole d’accord signé en 2022 entre les deux organisations.

Ce protocole d’accord a pour objectif d’assurer la compatibilité de leurs normes respectives, au bénéfice des préparateurs et utilisateurs de rapports. Il approfondit cette collaboration afin de réduire les duplications, la fragmentation et la complexité dans le reporting de durabilité.

La GRI s’engage à travailler avec des partenaires stratégiques pour accroître la transparence des organisations sur leurs impacts, via un reporting cohérent et clair. Dès le départ, leur objectif était d’assurer une utilisation harmonieuse des normes GRI et ISSB pour rationaliser et renforcer le reporting de durabilité.

GRI et IFRS : quelle différence ?

  • La GRI

La GRI est un organisme indépendant qui a développé les premières normes mondiales pour le reporting de développement durable. Les normes GRI fournissent un cadre pour la communication d’informations sur les impacts économiques, environnementaux et sociaux des organisations.

Elles couvrent une large gamme de sujets liés au développement durable tels que les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, les droits de l’homme, etc.

Les normes GRI sont volontaires et largement utilisées par les entreprises pour préparer leurs rapports de développement durable ou de responsabilité sociétale (RSE).

  • L’IFRS

L’IFRS est un ensemble de normes comptables internationales établies par l’International Accounting Standards Board (IASB). Les normes IFRS régissent la préparation des états financiers des entreprises cotées.

Initialement axées sur les informations financières, les normes IFRS ont récemment été étendues pour inclure le reporting sur le développement durable avec la création de l’International Sustainability Standards Board (ISSB) en 2021. L’ISSB a publié les normes IFRS S1 et S2 qui obligent les entreprises à divulguer leurs risques et opportunités liés à la durabilité ayant un impact financier.

Bien que la GRI et l’IFRS aient des objectifs différents, leurs normes respectives tendent à devenir complémentaires et interopérables pour une communication complète des entreprises sur leurs performances financières et extra-financières.

Quels sont les objectifs ?

L’objectif principal est d’optimiser l’utilisation conjointe des normes GRI et des normes de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), facilitant ainsi le reporting sur les impacts, risques et opportunités des entreprises en matière de durabilité. De plus, cela permet de :

  • Fournir un système de reporting de développement durable homogène, global et complet pour les entreprises. Cette collaboration vise à permettre aux entreprises de répondre aux besoins d’information à la fois des investisseurs et d’un large éventail de parties prenantes.
  • Optimiser la façon dont les normes du GRI et de l’ISSB (International Sustainability Standards Board créé par l’IFRS) peuvent être utilisées conjointement. L’objectif est de faciliter le reporting des entreprises sur leurs impacts, risques et opportunités liés à l’environnement.
  • Simplifier la vie des entreprises et des régulateurs en alignant les contenus de leurs référentiels de normes extra-financières. Cela aidera les entreprises à rédiger leurs rapports de manière plus cohérente et transparente.
  • Travailler sur l’interopérabilité globale de leurs normes. Un premier projet pilote portera sur le développement d’une méthodologie normalisée pour le reporting sur la biodiversité.
  • Harmoniser leurs programmes de travail et leurs activités de normalisation dans la durée. Ils ont déjà publié une analyse de l’interopérabilité de leurs standards sur les émissions de gaz à effet de serre.

Conclusion

Cette alliance stratégique pourrait ouvrir la voie à une adoption plus large et plus rapide des normes de reporting de durabilité à travers le monde et les entreprises. Elle pourrait également inciter d’autres organismes de normalisation à harmoniser leurs cadres, participant ainsi à la création de synergies globales pour un reporting de durabilité plus efficace et inclusif.

En tirant parti de leurs forces respectives et complémentaires, et en alignant davantage leurs cadres normatifs, ils s’attaquent aux défis majeurs de fragmentation, duplication et complexité qui prévalent actuellement dans le paysage du reporting ESG.

Au-delà des projets pilotes comme celui sur la biodiversité, cette coopération renforcée devrait se poursuivre sur le long terme, avec une intégration accrue des processus d’élaboration des normes tout en préservant l’indépendance des deux organismes.


Intéressé par l’actualité ESG & RSE ?

ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER ESG

Pour aller plus loin :

Découvrez notre guide 

 

 

Voir les commentaires

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *