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Burn out : décelez les premiers signes

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Avis d'expert
avril 2, 2024

Le burn out s’annonce par des signes avant-coureurs. Notre consultant qualité de vie au travail vous permet de mieux les déceler. Le burn out est lié à une surcharge de travail, à distinguer de la fatigue liée à une sous charge ou Bore Out. C’est la dégradation de mon rapport subjectif au travail et se traduit de manière générale par trois aspects :

  • L’épuisement émotionnel : physique et psychique
  • Le cynisme vis à vis du travail avec l’élaboration de scénario catastrophe
  • Une diminution de son accomplissement au travail

Tout changement de comportement de vos collaborateurs et collaboratrices peut être un signe avant-coureur de désengagement voire de burn out.

Comment identifier des situations de burn out ?

  • Situation de retrait : votre collaborateur est moins force de proposition que d’habitude, se retire du collectif, ne fait plus ses pauses en même temps que ses collègues
  • Devient agressif, soit dans la relation avec les autres, soit dans la détérioration de son propre matériel
  • Accumule des retards ou absences
  • Est dans une logique de « Je fais juste mon travail » alors qu’avant il était plus impliqué et faisait beaucoup plus

Ces signes de désengagement doivent être des signaux d’alerte. Au-delà de ces signaux externes, il faut aussi considérer les signaux physiologiques comme :

  • Malaise
  • Trouble du sommeil ou de la digestion, qui ne sont pas forcément spontanément associés à une situation de burn out.

Pourquoi en parle-t-on plus aujourd’hui ?

Aujourd’hui, l’accélération des rythmes de travail qu’impose le contexte économique et social, et les nouvelles technologies, crée un terreau fertile aux risques psychosociaux et à l’une de ses traductions physiologiques, le burn out.

Mais, si on en parle davantage aujourd’hui c’est que le sujet est devenu moins tabou. Lorsqu’on rencontre un moment de déprime, il est facilement relié à une cause professionnelle alors qu’auparavant le contexte social n’autorisait pas d’exprimer. Aujourd’hui, les situations compliquées des entreprises qui doivent en permanence se transformer fait qu’il y a parfois une perte de sens pour les collaborateurs ; on limite l’encadrement intermédiaire et on perd en proximité entre les collaborateurs. De plus, l’opinion publique et le corps social acceptent qu’on puisse dire qu’on est mal à cause de son travail et réprouvent les organisations qui génèrent du mal être.

Aujourd’hui, nos organisations ne sont ni prêtes ni équipées pour déceler efficacement les facteurs de risques. Nous constatons que bien souvent, les bonnes pratiques comme les dispositifs d’écoute, d’escalade, ou encore de formation au management ne sont pas mis en place. Les managers et managers de proximité sont trop peu formés pour savoir détecter les signaux faibles, orienter les personnes en difficulté et adapter son mode de management pour accompagner ces moments difficiles. Bien souvent, les risques psycho-sociaux sont à moins de 10m de vous !

Burn out et harcèlement

On associe trop souvent le burn out aux situations de harcèlement moral. Or, quand on parle de harcèlement, c’est une notion réglementée, associée à une volonté de nuire. Mais bien souvent, le management toxique, dû aux maladresse, ou encore aux défauts de managements est bien plus fréquent dans les cas de burn out. Les écoles d’ingénieur ou encore les écoles de commerce forment encore trop peu à cette problématique. Seules les plus grandes entreprises mettent en place des dispositifs de formation adaptés.

Le département QVCT d’Ayming, forme les managers à prévenir les risques psycho-sociaux au travers d’une application de mobile learning qui nous permet de proposer du blended learning en RPS.

Nous proposons des formations de cadres aux risques psychosociaux et d’aide à la mise en place de processus de prévention aux RPS.

Lors de nos formations nous ne promettons pas que les managers deviendront instantanément de fins psychologues, mais nous leur donnons les clés pour détecter les signaux faibles, les situations d’alarmes, pour pouvoir réorienter la personne vers des dispositifs d’aide (assistantes sociales, médecine du travail, cellules d’écoute,…)

Y a-t-il une limite à ne pas dépasser avant le burn out ?

Malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux dans notre façon de réagir aux différents facteurs de risques. Si certains d’entre nous vont réagir vite, les conséquences physiologiques, mentales ou sociales seront mineures, alors que d’autres formes de résistance chronique peuvent s’exprimer chez d’autres. Dans ce cas, les capacités de résistance peuvent être fortes et résister longtemps mais la possible dépression qui suivra sera beaucoup plus violente le jour où l’organisme craque.

Qui sont les plus exposés ?

Si nous avons chacun une physiologie et une façon différente de réagir, il y a néanmoins un facteur social indéniable.En effet, avoir une vie sociale solide et structurée est un facteur de protection qui permet de relativiser les difficultés rencontrées dans l’activité professionnelle.

Lorsqu’un collaborateur traverse un moment difficile dans sa vie personnelle, il sera d’autant plus fragile face aux risques psycho-sociaux.

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