Les emballages font partie de notre quotidien : ils permettent de protéger, transporter, identifier et vendre les produits qu’ils contiennent. Ils sont créatifs mais aussi techniques et tous les secteurs économiques y ont recours ; il est donc important de sensibiliser les entreprises sur le coût global d’un emballage, de sa conception à sa revalorisation.
Le marché de l’emballage en quelques chiffres
Ce marché représente aujourd’hui un chiffre d’affaires de 500 milliards d’euros annuels dans le monde (papier, carton, plastique, verre, bois et métal) en croissance de 4% depuis 2010.
La part de l’Europe est de 100 milliards d’euros, tandis que celle de la France – 3ème exportateur mondial – atteint 25 milliards d’euros.
Notre pays est pourtant très en retard sur la partie recyclage. Si 88% des emballages carton et papier sont revalorisés, seuls 23% des emballages plastiques sont traités, le reliquat étant incinéré, enfoui ou abandonné dans la nature.
Le cycle de vie de l’emballage : découvrez les différentes étapes en infographie.
L’emballage doit concilier une multiplicité d’attentes
Le rôle des emballages est paradoxal : faut-il plus ou moins d’emballages ? Les réponses sont différentes et motivées par les intérêts de chacun.
- Pour le marketing, l’emballage contribue à valoriser le produit ou l’entreprise : c’est un outil d’aide à la vente et donc un investissement à promouvoir en interne.
- Pour le bureau d’études, l’emballage doit s’adapter aux caractéristiques du produit et satisfaire au service défini.
- Pour la Finance, il représente un poste de coûts dont on ne saisit pas toujours la valeur ajoutée.
- Pour les Achats, l’emballage représente une part significative du coût total du produit fabriqué, et donc une commodité à optimiser.
- Pour la Production, l’emballage n’est autre qu’un article à manipuler et à gérer au quotidien ; c’est la simplicité de conception qui est privilégiée.
- Pour la Logistique, c’est un outil de protection, de transport et de stockage ; ici, la réduction du risque dommage prime sur le coût.
- Pour le client, l’emballage représente une image de marque (qui est facteur d’achat) mais aussi une garantie de protection du produit ; il doit être attractif et techniquement fiable.
Nous le voyons, l’emballage doit être beau, solide et au meilleur coût. Une approche globale est nécessaire pour concilier des attentes aussi diverses, des intérêts multiples et parfois divergents.
La nécessité de maîtriser l’empreinte écologique de l’emballage : une contrainte à utiliser dès la conception
Parallèlement à son développement continu, l’emballage doit aussi participer à la limitation des déchets. Dès la phase de conception, il doit être pensé en fonction de son utilisation tout au long de sa chaîne de vie en travaillant :
- Le juste besoin
- Les spécifications techniques (formats, matériaux, adaptation à la juste qualité)
- La mise en production
- Le taux de remplissage
- Le calage
- Le poids transporté
- Le recyclage et la valorisation.
Bien souvent lorsqu’elles définissent leurs emballages, les entreprises négligent l’ensemble de ces points et se focalisent sur le seul aspect financier, à la recherche du prix le plus attractif.
Nous proposons d’opter pour le bon sens et de partir de l’amont en raisonnant dès la conception en termes de praticité tout au long du cycle de vie jusqu’au recyclage.
Cette vision globale permet de satisfaire les fonctions techniques requises, en faisant participer l’ensemble des parties prenantes.
Enfin nous nous appuyons également sur les compétences des fournisseurs et leur capacité d’innovation.
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