France info diffuse les résultats du 10ème Baromètre de l’absentéisme et de l’engagement Ayming.
L’absentéisme en une décennie
Depuis dix ans, le Baromètre de l’absentéisme Ayming affiche une évolution constante de l’absentéisme en France. En 2017, un salarié du privé est absent environ 17,2 jours par an.
L’étude porte sur 1,8 million de salariés des entreprises privées, et ne prend en compte que les arrêts maladies, les maladies professionnelles, les accidents du travail et enfin les autres absences non justifiées.
En 2017, pour 100 jours travaillés, on compte environ 4,72 jours d’absence, alors qu’en 2016 ceux-ci étaient de 4,59 jours.
En dix ans, l’absentéisme a augmenté de presque une journée supplémentaire sur la même période. Effectivement, en 2007, un salarié du privé était absent en moyenne 3,89 jours pour 100 jours travaillés.
L'absence est le 7e comportement des salariés français quand ils se désengagent.
Des disparités face à l’absentéisme au travail
Les femmes ont un taux d’absentéisme plus élevé que celui des hommes, notamment à cause de leurs postes générateurs de problèmes de santé tels que les troubles musculosquelettiques.
De plus, la plupart des femmes gèrent les tâches domestiques, parfois seules avec des enfants, ce qui les affaiblies beaucoup.
Par ailleurs, le Baromètre révèle que les séniors sont moins souvent absents, mais plus longtemps que les autres salariés. Ce phénomène se justifie par les maladies plus graves et leur guérison plus lente de par leur âge.
Au contraire, les jeunes de moins de 30 ans sont absents plus souvent mais moins longtemps, car les raisons sont moins importantes.
D’après Fabien Piazzon, expert en qualité de vie chez Ayming :
Le taux d'absentéisme est un révélateur des salariés qui ont du mal à retrouver un épanouissement professionnel et une raison à se lever tous les matins pour aller travailler.
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